Leçon 4 & Exercice 5 – La Peur du changement

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Leçon 4 & Exercice 5 – La Peur du changement

Leçon 4 & Exercice 5 – La Peur du changement

Dans cette quatrième leçon, je vous embarque dans l’exploration d’une peur toute particulière, la peur du changement ! Il est vrai que personnellement, j’ai eu tendance à dire que c’était là une peur qui ne me touchait pas, ma vie change tous les deux ou trois ans, soit par un déménagement, soit par un changement professionnel, soit par un changement amoureux et amical, et parfois même un changement familial. Mais à y regarder de près, il faut bien avouer que chacune de ces périodes de transition représente des moments désagréables, tristes, angoissants, empli de remises en questions et de doute sur moi-même, mes capacités, et mon avenir. Alors si vous êtes dans ce cas, je vous invite à y regarder de plus près aussi. Une chose est certaine : nous avons tous, absolument tous peur du changement, alors même que le changement ne cesse jamais de se produire.

En guise d’intro, je vous raconte une petite histoire vécue, la première qui m’a fait réfléchir sur cette peur, en 2005.

Cet homme a traversé LE siècle des grands changements, et je le trouve particulièrement symbolique de notre époque. Les quotidiens changent depuis toujours, nous évoluons en temps qu’individu et en temps que société depuis la nuit des temps, et depuis la nuit des temps, les changements s’accélèrent. Cet homme représente la génération qui a pu voir le monde passer à l’électricité et l’eau chaude courante, accorder le vote et un chéquier aux femmes, voyager d’un continent à l’autre en quelques heures, et bien que ça le dépassait entièrement, constater le développement d’Internet.

Au stade où nous en sommes, ces changements sont si présents, qu’il est impossible à un conseiller en éducation de conseiller ses élèves en fonction d’un marché du travail. De nouvelles activités professionnelles voient le jour tous les ans, les entreprises naissent et coulent, et il semble que plus rien ne puisse présager de l’avenir. Dans ces circonstances sociales nouvelles, la part de nous qui change le moins vite est notre manière de voir et percevoir ces réalités. Si les maladies du stress ont un tel impact sur nos sociétés aujourd’hui, c’est suite à nos résistances à ces changements.

Lorsque l’idée du courant alternatif est apparue, les industriels du courant continu ont organisé des électrocutions d’animaux publiques pour empêcher cette évolution. Lorsque la télé a vu le jour, on a hurlé au loup et on continue à en limiter l’usage à une notion d’hiérarchie malgré l’évolution de l’image qui se poursuit sur Internet. Lorsqu’Internet a commencé à se développer, on y a critiqué le fait que personne ne le contrôlait et que nous ne pouvions donc tomber que sur du n’importe quoi. Lorsque les jeux vidéos ont commencé à faire fureur, on en a vu que les effets négatifs, et les rôlistes restent de drôles de geeks. Rien de tout cela n’a empêché le courant alternatif de passer dans nos câbles, la télé de manipuler les masses, l’Internet de leur fournir une échappatoire, et les jeux vidéos  de devenir une industrie qui crée des jeux pour tous les âges, depuis la naissance jusqu’à notre mort.

Tout comme je la ressens aux moments des transitions, tout comme Jean Seb l’a ressentie juste avant de se lancer dans ce projet, il est tout à fait normal pour nous de ressentir la peur du changement. Le changement, c’est l’inconnue, l’incertitude, l’incontrôlable, et de changement en changement, une chose est certaine, le dernier à vivre reste la mort.

Tout de même, dans la furie évolutive que nous vivons, il est possible de prendre conscience du fait que le changement est la seule donnée stable au sein de l’humanité, nous sommes nés pour évoluer en temps qu’individu et en temps que société, et rien ne peut empêcher le changement de nous changer. C’est le principe même, la conséquence directe de notre créativité.

La créativité naturelle reste une capacité humaine inconsciente, cependant, notre raison ne peut rien pour la stopper à un niveau collectif. Nous avons constamment ce choix, résister comme on a appris à le faire, ou nous laisser porter, mais le résultat est le même. La résistance ne parvient pas même à empêcher l’évolution. Elle ne parvient qu’à nous causer du stress et les maladies qui en résultent. Ca me rappelle une phrase que j’aime beaucoup : si tu ne te laisses pas porter par la vie, elle te tirera par les pieds droit devant. On peut en dire autant du changement. Si on ne se laisse pas aller aux changements, les changements nous embarquent tête rebondissant sur le pavé. Et on peut en dire autant de l’intuition, et de la créativité.

Nos inconscients individuels et collectifs mènent la barque qu’on le veuille ou non. Mais une chose devrait nous rassurer : notre inconscient est le nôtre. Tout ce que nous faisons inconsciemment, c’est bel et bien nous qui le faisons, pour atteindre un niveau d’existence qu’on pourrait nommer le bien-être. Et cette part de nous même que nous ignorons n’ignore rien de nous. L’époque que nous vivons à ça de totalement incroyable, de merveilleux, et d’inexploré à découvrir : nos fonctionnements inconscients.

La peur du changement représente l’une de ces barrières inutiles que notre raison impose à nos créativités. Mais comme tout ce qui concerne nos savoirs raisonnés, il suffit d’y penser, d’en prendre conscience, de se souvenir et se rendre compte dans le présent de chaque moment où nous avons jugé, critiqué, craint une nouveauté dans notre vie, pour que ça change. Il suffit de se rassurer sur l’idée même du changement. Il est naturel, et se produit, comme la pluie tombe, l’orage sévit, et le soleil revient.

Si on y regarde d’un peu plus près, la peur du changement est l’une des croyances profondes collectives les plus absurdes. Nous voulons que certaines choses changent. Nous voulons que nos baskets soient fabriqués par des adultes dûment payés et non plus par les enfants des pays pauvres. Nous voulons que notre planète soit protégée. Nous voulons que les femmes soient payés à hauteur d’hommes. Nous voulons que les personnes souffrant de handicaps vivent dans un environnement qui leur facilite l’indépendance. Nous voulons que le chômage baisse, et en France, nous avons carrément des saisons à vouloir changer ceci ou cela, les manifs de la rentrée sont devenues une tradition.

Mais lorsqu’il s’agit de changer ses propres habitudes de consommation, ses habitudes alimentaires, ses habitudes de vies, nous résistons. Et même lorsqu’il s’agit de créer des entreprises sur des bases différentes, nous sommes bloqués dans nos avancées par les manières de faire établies. Nous plaçons le changement ailleurs, dans un ailleurs qui dépend des autres, très vaguement, et on se dit « quand le monde sera tel et tel, alors je changerai. »

En parallèle, nous avons ceux qui disent que rien ne peut changer, que nous sommes voués à notre perte, et que si tout change, ce n’est pas en bien, à leurs yeux, tout était bien mieux avant. Le rock était meilleur, la bouffe était meilleure, les gens étaient meilleurs, les systèmes étaient meilleurs. Parmi eux certains veulent même nous faire des bonds en arrière, refaire vivre l’éducation des années 50, ou encore annuler toutes les lois de l’accès à l’emploi aux femmes.

Nous confondons en réalité le changement collectif et le changement individuel, en retournant les deux de telle sorte que nous puissions nous trouver des excuses pour y résister, et le simple mot changement devient parfaitement embrouillé.

Mais c’est simple, en réalité. L’homme est une bête créative, et donc évolutive. Et il n’est pas le seul sur terre. Donnez à une pierre assez de temps et vous la verrez évoluer aussi. Il n’existe rien d’immuable sur Terre, et depuis le bing bang, il y en a eu, des évolutions dans l’univers. Le changement est, comme la vie est, comme le ciel est, comme le soleil est, comme tout ce qui est, est.

Il n’y a nul besoin de le forcer. Il se produit naturellement. Nous vivons cette incroyable époque où à l’échelle humaine d’une seule vie, il est devenu visible. Nous nous apercevons que chacun de nous, bon an mal an, bon gré mal gré, est un acteur du changement. Qu’on le veuille ou non, l’individu et la société humaine avancent et de plus en plus vite vers les changements à venir.

Il n’y a qu’à suivre le mouvement. Et je suis particulièrement heureuse de vivre cette époque où tant de gens, les uns après les autres, choisissent de se bouger vers la liberté d’être soi !

Exercice 5

Voici un exercice concocté et proposé par Jean-Sébastien Denize pour vous permettre de dépasser la peur du changement, avec un petit outil qu’il appelle le « Et si…? »

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