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Harmonie de l’ensemble

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1. Le sens

Le premier élément d’harmonie est dans le sens même liant le texte et l’image, comme nous avons pu le voir dans la leçon précédente. Si vous ne trouvez pas d’image qui puisse correspondre à votre texte voire le nourrir en sens en le renforçant ou en ajoutant de l’humour ou de l’émotion, préférez une image représentant fond neutre, ou une couleur, ou un dégradé.

2. Les couleurs

Veillez à harmoniser les couleurs du texte (par exemple les couleurs choisies pour les lettres et bordures). Pour cela, choisissez vos couleurs de texte parmi les couleurs présentes dans l’image. La plupart des logiciels vous proposent une pipette dans la fenêtre du choix de couleur qui vous permettra de cliquer sur un pixel de l’image et en sélectionner la couleur précise. Choisissez ensuite une couleur claire et une couleur sombre pour le texte même (lettres et bordures de lettres), afin que le texte ressorte bien.

Gardez conscience de ces quelques notions théoriques :

a) La dénomination des couleurs

1. Les couleurs primaires sont le jaune, le bleu et le rouge. On les appelle ainsi car elles ne peuvent être obtenues par un mélange de couleurs, en revanche, en les mélangeant l’une à l’autre, nous obtenons d’autres couleurs.
2. Les couleurs complémentaires sont les couleurs que l’on obtient en mélangeant les couleurs primaires. Il s’agit du violet (rouge + bleu), du orange (rouge + jaune) et du vert (jaune +bleu). Le violet est la complémentaire du jaune, le orange est la complémentaire du bleu et le vert est la complémentaire du rouge. Comme vous le voyez, nous les appelons ainsi car une couleur primaire et sa complémentaire contiennent à elles deux les trois couleurs primaires.

b) La température des couleurs 

1. Les couleurs froides sont le bleu, le vert et le violet.

c) Les neutres

1. Le blanc est neutre car il ne s’agit pas réellement d’une couleur mais de la somme de toutes les couleurs.
2. Le noir est neutre car il ne s’agit pas réellement d’une couleur mais de l’absence de toute couleur.
3. Le gris est neutre car c’est un mélange du blanc et du noir.

d) Les harmonies

1. Les nuances d’une même couleur, obtenues par leur mélange avec les neutres, qui jouent sur leur luminosité et leur saturation, se marient facilement. Elles forment une harmonie douce et agréable aux yeux que l’on nomme camailleux, mais reste monotone.
   
   
   
   
2. Les couleurs primaires (jaune, bleu et rouge) forment le plus grand contraste avec les couleurs complémentaires (respectivement violet, orange, et vert). Elles forment une harmonie marquante et contrastée, mais violente et fatigante pour les yeux.
   
   
   
   
3. L’harmonie théorique des couleurs idéale s’obtient avec trois couleurs : la tonique (une couleur vive et saturée), la neutre (blanc, noir, gris, et leur nuances plus chaudes ou plus froides comme l’ocre clair ou le noir bleuté par exemple) et la médiane (qui est la complémentaire de la tonique dans la nuance de la neutre, par exemple, si votre tonique est rouge, choisissez un vert clair est pastel si la neutre est blanche, sombre et saturé si la neutre est noire).
   
   
   
   

3. La structure

Voici deux solutions pour harmoniser la structure de votre texte à celle de votre image (vous pourrez bien sûr penser à d’autres !)…

1. Le texte apparaît en transparence directement sur l’image : Vous aurez souvent un espace disponible sur une image pour y insérer votre texte, aligné à droite, à gauche ou centré selon son emplacement, utilisez-le. Lorsque l’image ne le permet pas, et dans le cas d’un portrait, veillez à ce que l’on puisse voir les yeux du sujet. Dans le cas d’un paysage, c’est plus facile, le regard ne sera pas dérangé par le texte qui sera par dessus, veillez en ces cas à respecter simplement le nombre d’or dans l’emplacement de votre texte (cf. chapitre suivant.)
   
   
   

   
   
   

2. Certains logiciels vous permettent de modifier la taille de la zone de travail d’une image (cadre dans lequel l’image est contenue). Vous pourrez alors ajouter un texte en dessous, au dessus ou sur l’un des côtés de l’image sur un fond simple coloré, blanc ou noir.
   
   
   
   
3. Voici encore deux exemples de créateurs Alunissons ayant pensé à des structures originales pour vous inspirer :
   
   

   Le style de Bruno Smulkowski

   
   
   

   Le style de Marie Ln

   
   
   

4. Le nombre d’or

Le nombre d’or est une proportion considérée comme idéalement harmonieuse et que l’on retrouve dans les structures minérales, les proportions humaines, celles des plantes, des coquillages etc…

Je vous rassure, vous n’aurez pas à calculer les proportions de vos images et textes ! Vous n’aurez pas non plus à apprendre les siècles de savoirs parfois contradictoires accumulé sur cette théorie des proportions divines ! Des livres entiers y sont consacrés, qu’ils soient mathématiques, mystiques ou esthétiques, mais ici, je vous invite simplement à considérer l’existence de cette théorie sur l’harmonie structurelle.

Mon prof préféré me l’a présentée ainsi : personne n’a inventé cette proportion, certains ont simplement constaté que dans la nature, comme dans les peintures, les sculptures ou simplement les meubles que nous trouvons beaux et harmonieux, la même proportion apparaît, parfois exactement, parfois approximativement. C’est donc une proportion que je vous invite à utiliser intuitivement comme les artistes et les artisans des époques où l’homme ne connaissait pas cette proportion et n’en discutait pas le faisaient.

Pour cela, regardez quelques instants cette image d’un rectangle aux proportions (largeur divisée par hauteur) égales au nombre d’or (1,61803398875…) divisé lui-même en d’autres rectangles petits aux mêmes proportions. Vous pouvez facilement y dessiner un coquillage au nombre d’or.

Et souvenez-vous que pour diviser votre image en deux parties harmonieuses, le trait de séparation doit se trouver à un peu plus de la moitié de la largeur ou de la hauteur de votre image.