Drôle de zèbre – Création collective – Ecriture

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Drôle de zèbre – Création collective – Ecriture

Drôle de zèbre – Création collective – Ecriture

Vous avez le choix : lisez l’histoire vous-mêmes, ou laissez-vous renouer avec le plaisir enfantin de l’écouter, lue à voix haute !

Il était une fois un drôle de zèbre qui, interloqué, regardait ses frères et soeurs si semblables et pourtant si différents… Il était en fait le seul à avoir des rayures horizontales ! Du coup, sa Maman ne lui avait pas encore trouvé de prénom. Du coup, personne ne le nommait, personne ne le voyait comme l’un des leurs, personne ne l’invitait, et du coup, il se dit qu’il devait trouver quelque chose d’extraordinaire à réaliser afin d’être reconnu, connu et, peut-être finalement nommé. Alors il décida de partir sur les traces du zèbre Sage, qui disait-on vivait au-delà du fleuve, et des terres arides, au milieu d’une oasis. Ainsi il se lança dans l’aventure la plus palpitante dont un zèbre puisse rêver, l’aventure de sa vie !

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Son premier challenge fut de trouver le chemin exact et concret qui mène au zèbre Sage. Son second challenge fut de trouver l’eau et la nourriture dont il avait besoin, car le chemin s’avéra long et ensablé et caillouteux. Son troisième challenge fut de trouver la force d’avancer vers l’inconnu, d’apaiser sa colère dans les moments où ce chemin ardu lui paraissait injuste, et de garder espoir en sa capacité à retrouver un zèbre dont il n’avait, après tout, qu’entendu parler très vaguement. Il vit le soleil se coucher et se lever tant de fois, qu’il finit par douter sérieusement de l’existence de cette oasis…

Mais un soir, sous un soleil doré qui avait enflammé le ciel, il vit une colonie de fourmis à ses pieds qui se mirent à former une flèche qui semblait lui indiquer la route. Ca lui redonna courage. Alors que le soleil s’apprêtait à disparaître, les fourmis s’affolèrent pour dessiner un palmier. Le zèbre leva la tête, et à sa grande surprise, se dressait devant lui le premier palmier d’une oasis gigantesque et somptueuse… Il avança encore, et d’autres palmiers se dessinèrent sous ses yeux ébahis…

– C’est si beau, dit-il tout haut, qu’on dirait un mirage…

Une grosse voix interrompit sa rêverie pour lui dire :

– Alors, Jeune Zèbre, tu as traversé les chemins caillouteux, les dunes interminables, les moments de silence et tout cela dans le but de trouver une réponse à ton existence. Et bien parle, car tu as devant toi celui dont on vante la sagesse qui voit au delà des montagnes.

Comprenant qu’il avait face à lui le zèbre Sage il piétina, doucement, intimidé, fixant le Sage. Puis se demanda s’il avait affaire à un zèbre ou un singe tant ce Sage reproduisait tous ses mouvements. Il souriait, le Sage souriait. Il respirait, le Sage respirait. Il trébuchait, le Sage trébuchait. Même leurs rayures étaient identiques, toutes posées à l’horizontale ! Et c’est bien son nez contre un miroir que le jeune Zèbre termina son approche. Mais que dire alors ? Et d’abord, d’où vient donc cette voix ?

Sur la défensive, il se cabra tout en se remémorant le pourquoi de ce long voyage… Il s’immobilisa soudain, face à son reflet tout blanc dressé sur ses postérieurs, et se mit alors à chercher ces fichues lignes horizontales qui venaient de disparaître comme par magie. La voix grave lui souffla, un rien taquine :

– Tu veux comprendre…? Regarde…

Le miroir, qui jusque là semblait solide, se liquéfia, miroita, tel un mirage… Les lignes réapparurent… Horizontales… Puis disparurent laissant cette fois son reflet entièrement noir… Puis revinrent encore verticales… Et enfin, se couvrirent des couleurs du soleil couchant… Éberlué, le drôle de zèbre commença à ressentir une peur indescriptible et se fâcha :

– Mais qui es tu ? D’où me parles-tu ? Et qu’as-tu fait à mes belles rayures ?!!!

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Le jeune zèbre tournoyait tout autour de lui-même, cherchant d’où venait la voix, tant il était confus. Soudain, la voix grave reprit tout doucement, comme pour souligner chacun de ses mots :

– N’aies pas peur jeune zèbre… C’est moi, le Sage… Je suis partout et nulle part et ce que tu vois n’est que le début… car ici tu es arrivé au centre du savoir, là où les vœux les plus profonds et sincères sont exaucés, là où le courage et la persévérance des bons sont récompensés… Cependant, je vais te donner trois épreuves… si tu y réussis convenablement, tu me demanderas tout ce que tu veux et je te le donnerai…

– Ce n’est pas tellement fait pour me rassurer, pensa le drôle de zèbre. J’aime pas vraiment les contrôles surprises…

Il se croyait à l’abri dans ses pensées, mais la voix grave retentit à nouveau, rigola, puis dit doucement :

– Il ne s’agit pas de ce genre d’épreuves. Rassure-toi. Mes épreuves ne sont pas faites pour te mesurer, mais pour te révéler ce qui t’est caché. Tu es prêt ?

– Oui, balbutia le jeune zèbre, timidement mais convaincu que c’était la bonne décision à prendre.

Après tout, c’était pour cela qu’il était venu, et il n’avait plus rien à perdre. Il avait assez enduré l’humiliation, l’exclusion et le mépris de ses semblables. Il fallait qu’il en finisse maintenant ou jamais. Ainsi, il dressa fièrement sa tête, ce qui mit en valeur sa crinière, et dans ses yeux brilla une vaillance inestimable. On aurait dit un soldat au front.

– Oui, je suis prêt ! dit-il encore, cette fois-ci avec un ton décidé.

La voix lui dit alors :

– Si tu devais offrir une fleur à un de tes comparses, à qui l’offrirais-tu ?

Le drôle de zèbre était sacrément embêté par cette question… Rien n’est plus ressemblant à un zèbre qu’un autre zèbre ! Il souffla, prêt à râler, mais se ressaisit et se mit à réfléchir calmement. Il y avait bien Zoé, dont les chants particulièrement joyeux lui mettaient du baume au coeur, ou encore Zébulon qui avait l’oeil toujours alerte pour débusquer ses petits coups de mou et lui adresser un clin d’oeil bienveillant, ou aussi Zizitop qui avait le chic pour mettre un joli barouf dans le troupeau et casser la monotonie des journées interminables… Finalement, à bien y regarder, ils sont loin d’être tous semblables ces zèbres ! Alors ça y est, sa réponse vient de se révéler :

– Je sais, dit-il, l’air soulagé et sourire aux lèvres, je donnerai un pétale à chacun !

– Tu y es presque, dit Sage sur un ton qui marquait sa patience. Il te semblaient tous les mêmes car tu te tenais à distance. A présent que tu les as contemplé depuis ton souvenir, avec ton coeur, tu t’aperçois qu’ils ont tous leur petit caractère. Et si tu les regardes de plus près, tu t’apercevras que leurs rayures sont toutes différentes, aussi uniques qu’une emprunte. Mais dis-moi, j’aimerais comprendre… Pourquoi donnerais-tu un pétale à Zoé, qui a ri si fort lorsque tu lui as proposé de se balader dans la savane avec toi ? Ou à Zébulon, qui ne s’est jamais occupé de tes coups de mou ? Ou à Zizitop qui a si souvent fait rire les tiens à tes dépends ? Ou même à tous ces autres qui t’ont laissé à distance ?

– Je ne sais pas bien, Sage. Je ne saurai te l’expliquer. C’est simplement qu’en imaginant avoir quelque chose à leur offrir, tout ça n’avait plus d’importance. En fait je l’avais oublié. Je ne pensais qu’au plaisir que j’aurais de les revoir, leur offrir ces pétales et leur raconter mon aventure. C’est comme si plus rien ne serait pareil à mon retour. Zoé me sourirait, Zébulon me ferait un clin d’oeil, Zizitop me foncerait dessus, et tout le monde écouterait mon histoire…  Mais je ne sais pas pourquoi.

– Bravo ! Tu viens de passer l’épreuve du pardon avec succès. Sache que l’amour sera toujours une solution, quelques soit les obstacles que tu rencontreras dans la vie. Par-delà les dunes, dans une prairie cachée, grandit un arbre qu’on appelle l’adenium. Ses branches sont fleuries de roses du désert. Chaque fleur compte cinq pétales. Tu les reconnaîtras par leur couleur blanche et rose. Rapporte s’en quelques unes.

– Mais il n’y a pas de prairie dans le Sahara ! Seulement des oasis.

– Il existe une prairie cachée pour qui sait la trouver. Pour qui sait y croire. Fait-moi confiance. Je te guiderai. Quand tu reviendras avec les roses du désert, tu offriras leurs pétales à tes amis. Mais attention : Tu devras en faire l’offrande à tous, même aux zèbres qui furent les plus méprisants et moqueurs envers ta différence. Ainsi, ton pardon absolu sera exprimé dans l’amour inconditionnel. Va… Je te guiderai.

Le zèbre Sage indiqua de la tête une direction à prendre, vers l’Ouest, et Zackary se mit en route.

Zackary, oui. Dès le premier pas en direction de l’Ouest, ça résonnait en lui, comme s’il racontait déjà son aventure à ceux qui à présent, dans son coeur, n’étaient plus que ses semblables, mais aussi ses amis.

– Et Zackary se mit en route… Zackary… Zackary…

D’un coup, il en prit conscience. Zackary ! Zack pour les intimes ! Zack a ri et Zack qui rit est un Zack bien content de s’être trouvé un nom ! Dire que c’était aussi simple que ça ! Qu’il lui suffisait de se nommer lui-même… Il rigola tout seul dans le désert. Il rigola longtemps tout du long de sa route, se sentant à chaque pas plus léger, et à chaque pas plus Zackary ! Il rigola avec un scorpion. Il rigola avec un serpent. Il rigola beaucoup avec un bousier. Et il rigola à chaque oasis où il s’abreuva, en contemplant ses rayures dans les reflets de l’eau et en chantonnant « Zackary-Zackary-Zackary-ry-ry ! »

Il rigola si fort, qu’une nouvelle magie opéra. Sur un écran imaginaire qui ressemblait étrangement au miroir dans lequel il vit Sage la première fois, il se vit rigoler avec un bédouin, qui aurait collé des propulseurs à son dromadaire pour essayer de voler. Et comme par magie, plus loin, mais à portée de son regard, un bédouin apparu, affairé autour de son dromadaire. Il était bel et bien en train de lui installer des propulseurs ! Et dès l’instant où il se propulsa sur son dromadaire, Zackary repensa à ce qu’il cherchait là. Il ferma les yeux, s’imagina trouver la rose du désert et rigola fort en voyant sur l’écran de ses yeux fermés se former la tête des zigotos à qui il allait en offrir une pétale. Et comme par magie, lorsqu’il ouvrit les yeux, là, droit devant lui, une incroyable prairie apparut, et il y vit resplendir un adenium magnifique, couvert de fleurs roses et blanches. Bouche ouverte, il cessa de rire d’un coup. Il contempla cet arbre des heures sans doute, émerveillé comme un gosse de bédouin. Comme si l’arbre lui racontait des histoires. Il choisit quelques roses, et ne put s’empêcher de les porter à son coeur. Un rire de plaisir le parcourra et il vit alors apparaître Sage, le vieux Zèbre fait comme à son image.

– J’ai jamais autant ri de ma vie, Sage, lui dit Zackary.

– C’est que tu as été bien guidé, sourit Sage. Tu as réussi ta seconde épreuve et trouvé ce lieu magique en découvrant le pouvoir de tes rires et de ta joie. A présent, Zack, puisque nous sommes intimes toi et moi, quand tu auras offert ces pétales, retrouves ta Maman. Découvres alors l’Amour inconditionnel des Femmes, qui elles seules ont le pouvoir… A toi de deviner lequel…

Profondément intrigué, Zackary reprit sa route au galop, et ne la vit pas défiler tant il pensait fort à sa Maman. De son côté, sans trop savoir vers où ni pourquoi, sa Maman eut une soudaine envie de galoper aussi. Elle suivit son envie, avec cette seule pensée en tête qui était pour son enfant. A une bonne distance de leur savane, leurs chemins de courses se croisèrent, et ils se reconnurent de loin, triplant leur galop de joie de se retrouver !

– Maman ! Mais comment tu as su, comment m’as-tu trouvé ?

– Je ne sais pas, petit, je pensais à toi, j’ai eu envie de galoper, je l’ai fait, et te voilà.

Ils se posèrent un moment, reprirent leur souffle et discutèrent. La Maman de Zack se sentait fière et heureuse d’écouter son fils, qui à présent s’était trouvé un nom. Au moment de sa naissance, elle le trouva si beau, si unique, si spécial, qu’elle pris le risque de ne pas lui donner de nom, afin de connaître son nom véritable, celui qui irait parfaitement au magnifique zèbre qu’il était, et qu’il leur fallait découvrir. Zack comprit alors ce pouvoir des Femmes dont Sage voulait qu’il prenne conscience. Les Femmes étaient capables de nouer ou de dénouer les ailes de ceux qu’elles aimaient. C’était un pouvoir si complexe qu’il leur fallut des générations et des générations pour s’en servir à bon escient. Un pouvoir intimement lié à l’amour inconditionnel. Et la mère de Zackary était une pionnière, elle avait pris tous les risques et enduré les jugements des mères pour offrir à son enfant la liberté d’être qui il est, afin de pouvoir l’admirer tel quel, et non comme elle l’aurait formé. Et en cet instant, elle sut qu’elle avait bien fait, car elle admirait Zackary plus que tout autre zèbre de sa connaissance.

– Et voilà, Zack. Tu as un nom, tu as une histoire, tu as des cadeaux à offrir, tu connais la magie du rire, de la joie, lorsque tu en couvres tes rêves, et tu as découvert le cadeau de liberté d’être qui tu es que tu as reçu.

La grosse voix de Sage résonna ainsi dans les pensées de Zack. Dans celles de sa Maman, Sage avait la voix d’une vieille zèbre. Ils ne percevaient pas tout à fait la même, mais ils entendaient bien les mêmes mots. Des mots qui restèrent en leur for intérieur.

– On y va ? lança Zack. J’ai des cadeaux à distribuer.

Il accrocha une rose entière à la crinière de sa Maman, et ensemble, ils galopèrent jusqu’à leur troupeau. Zack fut accueilli comme il l’avait imaginé, mais c’était tellement plus intense et incroyable de le vivre ! Il offrit des pétales de roses de désert à chacun, s’abreuva,raconta son histoire, ses amis firent des « Ooooooh » et des « Aaaaaah », puis, il leur appris la magie du rire, ils colorèrent leurs rayures en arc-en-ciel et ensemble, ils organisèrent une grande et belle fête de retrouvailles !

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Et tout ça, sans un mot d’au revoir, sans une pensée reconnaissante pour Sage. Lorsqu’il s’en aperçut, Zackary s’éloigna à nouveau, comme dans le temps, il ressentit alors un immense chagrin, recouvert de honte et de culpabilité…

– Sage ! Sage je ne t’ai pas dit au revoir ! Je ne t’ai même pas dit merci ! pensa-t-il tout désespéré d’être comme il était, quand un rire tonitruant éclata…

– Alors toi…! Toi ! Tu vas pas recommencer à bouder quand même. Tu ne m’as pas dit au revoir parce que c’est impossible. Je serai toujours avec toi. Comme je l’ai toujours été. Je te soufflerai tes meilleures idées. Je te guiderai par tes rires. Ainsi, j’exaucerai chacun de tes souhaits. Et tout finira toujours par s’arranger. Allez zou ! Maintenant, va t’amuser !

6 thoughts on “Drôle de zèbre – Création collective – Ecriture
jerome says:

En voilà une belle histoire, rebondissante et enjouée, j’adore.
Je trouve que Perlipopette est le nom d’une grande Dame.
Merci :D

    Perlipopette says:

    Merci, Jérôme ;D Pour ce commentaire et encore, pour ta participation ! Ravie que la version finale t’enchante !

Jma says:

Génial ! Matteo, 7 ans l’a adorée Merci !!

    Perlipopette says:

    Merci Jma ! Avec un gros mmmmmmmmmouah pour Matteo de ma part !

Edjii Martin says:

J’ai hâte d’avoir des enfants et de leur raconter cette histoire pour que vive en eux le courage, la détermination, la joie, la foi… de Zack. Merci pour cette belle histoire Perlipopette

    Perlipopette says:

    Merci Martin ! Une chose est sûre, tu leur liras et leur raconteras plein d’histoires, et ce seront des enfants heureux ! Et en leur lisant celle-ci, vous en ferez dix, des heureux !

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Les Créations collectives Alunissons

" Drôle de zèbre" a été écrit et illustré par 10 auteurs !
Sur une initiative de Perlipopette, cette histoire a été écrite librement et spontanément, de commentaire en commentaire, par les membres inscrits sur le réseau social Horyou. La qualité de cette histoire démontre combien l'intelligence et la créativité collectives peuvent apporter à toute oeuvre réalisée ainsi par des personnes d'âges, de statuts et de niveaux de connaissances différentes qui ne se connaissent pas, et constitue en soi une nouvelle preuve que l'ont peut faire confiance à la spontanéité autant qu'à la stratégie !
Les Auteurs et leurs profils Horyou
Ariane Baffie
Yonathan Parienti
Sébastien Maleval
Ezeckiel H
Laurent Conscience de Soi
Jérôme Vignon
Chris Freeman
Gaël Kellerson
Roland Olivier Muhizi
Perlipopette
Illustration de couverture
Ariane Baffie
Illustrations dans le texte
Perlipopette
Les commentaires originaux
Pour ceux qui ont envie de vérifier que les contributions de chacun sont bel et bien restées telles quelles !
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12 avril 2015
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